ATELIER Santé Immunité Crise Samedi 5 Septembre 2020 Paris

Il reste quelques places !

Causes psycho-émotionnelle de la leucémie : Extrait du « Grand Dictionnaire des malaises et des maladies » de Jacques Martel Editions Quintessence

A vous de voir ce qui est juste et vrai pour vous.

« Lorsque mes globules blancs prolifèrent de façon incontrôlée, j’ai ce que j’appelle le cancer du sang ou la leucémie.

Le cancer du sang, c’est la joie qui ne circule pas librement dans ma vie.

J’ai de la haine enfouie profondément en moi souvent dirigée vers un de mes parents.

Je m’autodétruis, je refuse de me battre.

Si je suis un enfant atteint de leucémie, c’est que j’éprouve un refus de renaître, je suis profondément déçu de ce que je vois sur terre. Grandir représente un danger pour moi. Je vois toute la pression que j’ai à réussir et cela en est trop. Je veux repartir, quitter ce corps. La leucémie apparaît souvent après la perte d’un être aimé (ce peut même être un animal que j’affectionnais particulièrement). Il peut s’agir d’une distance qui s’est créé entre moi et un de mes parents, souvent le père et que je vis très difficilement. J’ai l’impression de devoir m’intégrer à une autre famille à un autre clan pour qu’on me défende. Que je sois un enfant ou un peu plus vieux je veux tellement faire plaisir à la famille et remplir leurs grandes attentes que je vais « me tuer » afin d’y arriver. Cette forme de cancer est reliée directement à l’expression d’amour à l’intérieur de soi. Elle peut aussi apparaître après un événement marquant pour moi qui m’a amené à me dévaloriser. Cette dévalorisation touchera mon être en entier et je la vivrai d’une façon très intense et profonde. Prenons l’exemple d’un jeune garçon qui se fait refuser une place au sein de l’équipe de hockey du village ou de son quartier. C’est le drame !

C’est comme si la vie n’avait plus aucun sens et qu’elle ne valait pas « la peine » d’être vécue. Je n’ai droit qu’aux miettes. Je me sens minable. Je cherche ma place dans un groupe ou dans ma famille. Je n’ai plus de motivation : je ne veux plus construire ma vie. Je peux avoir l’impression que je dois me surprotéger constamment pour obtenir ce que je veux.

Je peux me sentir sans défense (ce sont souvent les enfants et les personnes âgées qui en sont atteints d’ailleurs…)

Je peux avoir vécu une frustration intense et avoir violemment étouffé mes émotions. Si mon amour ou mon désir de vivre a été d’une façon ou d’une autre blessé, mon attitude à aimer peut devenir méfiante, confuse et aliénée. Je veux donc m’isoler de tout sentiment. Au lieu de vivre avec mes émotions, je fais semblant.

La vie n’a plus de sens. Je peux me sentir esclave face à une autre personne.

J’ai perdu mon identité profonde. Je n’ai plus envie de me défendre. L’amour est absent, spécialement celui du père. Dans une certaine mesure je remplace l’amour par l’argent. Mon moi est « usé ». Si je suis plus âgé, comme après la retraite, je peux me rendre compte qu’il est maintenant trop tard pour réaliser mes ambitions. Je vis des désappointements face à mes projets ou j’en ai trop et cela me pèse trop, car je ne pourrai pas tous les réaliser, ou bien j’ai l’impression qu’il est trop tard maintenant pour les mener à terme. J’ai une rage au cœur.

J’accepte d’aller avec la vie plutôt que contre elle.

Je prends les moyens appropriés pour changer en moi la survie par la vie. Je suis ainsi plus en paix avec moi-même et je ne sens plus le besoin de me défendre outre mesure.

Je fais abstraction du passé et je m’engage à être vrai à tout moment.

Je reprends contact avec mes désirs profonds. J’ai le courage de montrer mes émotions les plus profondes. Que je sois enfant ou adulte, je dois vivre dans la vérité, l’authenticité afin de reprendre contact avec la vie telle qu’elle m’habite. »