L’arthrite (du grec arthron : « articulation »), aussi appelée, rhumatisme est une inflammation aiguë ou chronique qui touche une ou plusieurs articulations. elle désigne un signe clinique associé à de nombreuses maladies articulaires.

Les rhumatismes touchent des millions de Français et contrairement aux idées reçues, ils ne touchent pas que les seniors.

1 Français sur 3 souffre de rhumatismes. Ce terme regroupe toutes les maladies qui touchent l’appareil locomoteur, c’est-à-dire les os, les articulations, les muscles et les tendons. Panorama des rhumatismes en chiffres.

Les problèmes de sciatique et d’arthrose vertébrale (colonne vertébrale) touchent ainsi 24 % des personnes de plus de 18 ans en France, soit 4,7 millions, et l’arthrose périphérique (mains, pieds) et les rhumatismes inflammatoires 19 % soit 3,9 millions. Environ 5 000 enfants souffrent d’une maladie rhumatismale en France. L’ arthrite juvénile idiopathique peut apparaître à un âge très précoce.

http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/rhumatismes/articles/12864-rhumatismes-chiffres.htm

Causes psycho-émotionnelle rhumatisme : Extrait du « Grand Dictionnaire des malaises et des maladies » de Jacques Martel Editions Quintessence

Le rhumatisme se définit comme une affection douloureuse aiguë, le plus souvent chronique et qui gêne le bon fonctionnement de l’appareil locomoteur.

J’ai de la raideur dans mes articulations, rendant ainsi les mouvements plus difficiles.

Je crains de me faire blesser; je vais donc montrer une image comme quoi je suis « au-dessus de tout », que « tout va bien » même si au fond de moi ce n’est pas le cas. Dans mon monde à moi, je vais me considérer comme la victime des injustices qui m’arrivent. Je ressasse sans cesse « mes petits malheurs » cela conduisant à de la critique envers moi-même ou envers les autres. Je suis un martyr. Je dois me demander si je suis tourmenté par rapport à une situation où je vis de l’ambiguité : « Est-ce que je le fais ou non ? » « Est-ce que je le frappe ou pas ? » etc..

Je vis un conflit de séparation à l’intérieur de moi.

Je dois en faire cent fois plus et être cent fois meilleur pour aller chercher mon estime de moi, ma valeur et l’amour des autres que j’ai l’impression de ne pas recevoir de toute façon. Je suis frustré, déçu.
Ai-je l’impression qu’on a voulu me manipuler ou qu’on m’a trahi ?

Je me mets au volant de ma vie. J’avance à mon propre rythme pour faire les changements nécessaires à mon mieux-être.

Causes psycho-émotionnelle de l’arthrite : Extrait du « Grand Dictionnaire des malaises et des maladies » de Jacques Martel Editions Quintessence

ARTHRITE (en général) (voir aussi : ARTICULATIONS [en général], INFLAMMATION)

L’arthrite est définie comme l’inflammation d’une articulation. Elle peut affecter chacune des parties du système locomoteur humain : les os, les ligaments, les tendons ou les muscles. Elle se caractérise par de l’inflammation, de la raideur musculaire et de la douleur qui correspondent, au plan métaphysique, à de la fermeture, de la critique, du chagrin, de la tristesse ou de la colère.

Symboliquement parlant, la grâce et la liberté de mouvement sont les principales qualités liées à l’articulation.

Quand celle-ci devient inflexible ou qu’elle se durcit, l’arthrite est associée à une certaine forme de rigidité de mes pensées (des pensées cristallisées), de mes attitudes ou de mes comportements, si bien que toutes les émotions profondes que je devrais exprimer normalement le sont par la manifestation physique de cette maladie.

Ainsi, l’arthrite survient si je suis trop inflexible, trop exigeant, têtu, intolérant, très moraliste, critiqueur, restreint ou trop orgueilleux par rapport à moi-même, aux autres ou aux situations de mon existence.

Un sentiment d’impuissance accompagne habituellement la souffrance qui me freine.

Je vis le sentiment particulier d’être mal aimé(e), de ne pas être aimé(e) et apprécié(e) à ma juste valeur, ce qui amène chez moi beaucoup de déception et d’amertume face à la vie et de la mauvaise humeur. Je manifeste alors un esprit exagérément rationnel.

Je critique souvent sur tout ou rien parce que j’ai peur de la vie et que j’éprouve souvent une forme d’insécurité chronique.

Je me sens exploité(e) ; je fais des actions et pose des gestes plus pour faire plaisir aux autres que par volonté réelle et intérêt, si bien que je dis « oui » par devoir alors qu’en vérité, c’est non. J’ai peut-être vécu un traumatisme d’enfance et je refoule maintenant mes émotions, sans admettre ce qui s’est passé (occultation) car « j’ai beaucoup souffert dans une telle expérience et je me permets (inconsciemment) de blâmer et de me plaindre pour que les autres puissent comprendre jusqu’à quel point j’ai eu mal ». Cette manifestation se rapporte au complexe du sacrifice de soi.

L’arthrite peut provenir aussi de la façon dont je me traite ou je traite les autres par rapport à la critique.

L’arthrite occasionne aussi une sorte d’action rétrograde ; j’ai l’impression d’être ramené(e) vers l’arrière sur le plan énergétique, comme si on m’indiquait de faire autre chose d’autre dans une direction différente, plutôt que d’aller vers l’avant.

Puisque ma peur, ma faible estime de moi et ma rigidité font en sorte que de profondes émotions se créent par rapport au pourquoi, au comment ou à la direction de mes mouvements dans la vie, je peux avoir le sentiment d’être contraint, restreint, immobilisé(e) ou renfermé(e). J’éprouverai alors une inhabilité à fléchir (mon attitude), à être mentalement flexible ou capable d’abdiquer.

L’articulation arthritique m’indique ce que je vis et me donne plus d’informations.

Au niveau des mains (doigts), la question est :

Est-ce que je fais vraiment ce que je désire et ce que je veux faire ?

Est-ce que j’ai une bonne « prise de main » sur mes propres affaires ? Y a-t-il des gens à qui je n’ai plus le goût de « donner la main ?» Ma liberté et ma spontanéité à « manier», ce qui se passe dans mon univers sont limitées par ma rigidité, ma dureté et/ou ma peur de m’ouvrir et de me montrer vulnérable.

Aux coudes : « Est-ce que je suis inflexible aux changements de directions à prendre dans ma vie ? Est-ce que je me permets et permets aux autres d’être libres et d’exprimer leur plein potentiel ?»

Aux genoux : « Devant qui ou quoi ai-je l’impression de devoir me mettre à genoux et devant qui ou quoi je ne veux pas plier ?»

Aux hanches : je suis en colère parce que les autres ne voient pas mes besoins. Je voudrais qu’ils répondent à mes attentes sans avoir à les demander.

Le bassin : servant dans mes mouvements, lorsqu’il y a une frustration ou un sentiment d’impuissance, je n’ose plus bouger, je me coupe de la circulation de la vie.

A partir de maintenant, j’accepte de vérifier mes véritables intentions par rapport à l’amour. Je dois changer ma façon de penser et adopter une nouvelle attitude face aux situations de ma vie.

En restant ouvert à l’amour qui est omniprésent (partout) et en l’exprimant de façon plus honnête, libre et spontanée, mon cœur sera rayonnant et je respecterai les autres autant que moi-même.

Amitié, compréhension et pardon sont maintenant disponibles pour moi.

J’accepte que la seule personne sur laquelle j’ai un pouvoir, c’est moi-même. Je me vois créateur de ma vie. Les autres ne sont qu’un reflet de la façon dont je me traite. En prenant soin de moi, les autres en feront autant.