En discutant avec des personnes qui n’avaient aucune idée de ce que pouvait recouvrir mon activité, je me suis rendu compte que le premier obstacle à la prise en charge du rétablissement de sa santé était dans le fait que la plupart des gens attribuent « le pouvoir de guérison » au médecin et/ou au chirurgien. En effet comment guérir si on n’en a pas le pouvoir ?

Qu’est-ce donc que le pouvoir ?

LE POUVOIR :

Le pouvoir se définit comme : « Avoir la possibilité de faire quelque chose » ou « Etre capable de…. », « être à même de… ».

Cette définition n’est pas une définition que j’aurais décrétée, un matin, au saut de mon lit, c’est la définition donnée par le dictionnaire « le Trésor » de la langue française, elle prend ses racines dans l’histoire de l’humanité.

Ainsi :

POUVOIR veut dire : CAPACITE, RESSOURCE

Le POUVOIR c’est un « JE PEUX ».

L’erreur que font la majorité des gens c’est de confondre « pouvoir » qui veut dire »je peux » qui veut dire « capacité« , « ressource » avec « domination » mot qui lui veut dire, toujours selon le dictionnaire « Le Trésor« , « avoir une emprise sur…. » Cette confusion entre « pouvoir » = « je peux », « capacité » , »ressource » et « domination » = « emprise sur autrui » se rencontre doublement dans le monde médical.

– Parce qu’un hopital c’est une entreprise avec une hiérarchie. Une structure où les uns et les autres sont confrontés aux mêmes problèmes de rapports de subordination et donc de « suprématie » des uns par rapport aux autres que dans toutes les entreprises….

– Parce qu’un hopital c’est des médecins et des malades. Les premiers, médecins et chirurgiens, auréolés d’un « pouvoir » que n’aurait pas les seconds. Ainsi le « POUVOIR DE GUÉRISON » serait entre les mains du médecin ou du chirurgien « tout puissant » tandis que le malade n’a qu’à se conformer docilement

Toute personne qui a séjourné dans un hôpital en tant que malade a pu ressentir cette infantilisation dont il fait l’objet, peu importe son âge, peu importe les compétences, la sagesse qu’il a acquis dans sa vie… Que dire de la « tournée du médecin » dans les chambres….

Je me souviendrais toute ma vie de la réflexion qui m’a été faite par une opératrice lors d’un examen que je passais :
– « Vous allez avoir l’honneur que le médecin vienne vous voir« .
J’ai été tellement choquée que j’ai rétorqué :
C’est un honneur que le médecin vienne me voir ?! C’est un métier qu’il exerce, un service qu’il fournit. Il ne me fait pas une faveur en exerçant son métier !«

Cette réflexion illustre malheureusement bien mon propos….

On se moque des médecines traditionnelles des tribus autochtones pourtant alors que nous sommes au 21ième siécle, bien qu’il existe des techniques médicales et chirurgicales époustouflantes, le fonctionnement des hôpitaux, le rapport du médecin au malade, ne fait pas beaucoup de différence avec celle du « sorcier vaudou » qui aurait ce fameux pouvoir de guérison dont le malade serait dépourvu.

AUCUN MÉDECIN N’A LE POUVOIR DE GUÉRIR QUICONQUE.

C’EST LE CORPS QUI SE GUÉRIT.

Le rôle d’un médecin consiste à faire des ordonnances pour tel ou tel médicament (j’inclus les naturopathes, homéopathes etc…) Voyez-vous un quelconque pouvoir de guérison dans une prescription d’analyse ou dans celle d’un médicament x ou y ou d’un quelconque complément alimentaire ?

Le rôle du médecin consiste à prescrire des examens. Quand il veut bien les prescrire…

Cela faisait plusieurs mois que je ressentais de la fatigue et que je cherchais d’où pouvait provenir cette fatigue allant d’un praticien à un autre sans qu’aucun d’entre eux ne me dise quelque chose de concluant. Un jour une vraie difficulté à monter un escalier m’a fait prendre les choses en mains. Je me suis prescrite un examen de laboratoire très pointu qui a décelé une maladie chronique. Laquelle ?
Le médecin prétendument spécialiste de cet examen a été incapable de me le dire ! Pour toute conclusion il m’a dit :
– « Aller voir votre médecin traitant »
Voyez-vous un quelconque pouvoir de guérison dans les résultats d’une analyse ? Je me suis rendue chez un médecin généraliste (une femme) à qui j’ai décrit mes symptômes. Sûre d’elle-même, celle-ci me dit :
– « C’est une sciatique« .
Il n’y a là encore aucun pouvoir de guérison.
Je lui rétorque :
– « Vous ne m’écoutez pas. JE SAIS que je n’ai pas une sciatique. »
Ce à quoi elle me répond :
– « Je suis le médecin. J’entends les symptômes, je fais le diagnostic. »
Voyez-vous dans cette réponse un quelconque pouvoir de guérison ? Mais ce « pouvoir » comme « emprise sur autrui » dont je vous ai parlé oui ! D’un côté cette médecin qui s’auréole toute seule, d’une toute puissance, de l’autre le malade qui ne sait pas.
De nouveau je lui répéte :
– « Je vous dis que JE SAIS que je n’ai pas une sciatique. »
Tout mon être savait que je n’avais pas une sciatique. Je me suis tellement énervée qu’elle a finit par me prescrire des radios….. pour vérifier SON diagnostic.
En fait de sciatique, j’avais un énorme calcul au rein droit !

…. (article à suivre…)

Dans le cas d’une fracture, le chirurgien remet les os en place, il pose les clous, les vis et les broches nécessaires pour immobiliser, mais les os se consolident tous seuls par le pouvoir d’auto-régénération intrinsèque du corps lui-même.

LE POUVOIR DE GUERISON EST DANS LE CORPS LUI-MÊME.

Voir Le corps merveille de perfection

Voir La guérison est une réconciliation